Chambre du Directeur

Directeur Messages : 14 Date d'inscription : 26/09/2008

Fye était doucement accoudé à la balustrade du balcon de sa grande chambre. Il laissa la douce brise lui jouer doucement dans les cheveux avant qu'elle ne s'infiltre dans la pièce, s'amusant maintenant à faire tourner lentement les fines pages de ses grimoires. Les yeux bleus glacés du magicien se promenaient depuis maintenant plus d'une heure sur les toits des maisons s'étendant au pied du pensionnat. Ce dernier étant construit sur une petite butte, il surplombait la ville; D'un côté, on avait une vue imprenable sur le village, de l'autre, de grands prés qui coupaient brusquement par une forêt. Le jeune homme fronça des sourcils, faisant apparaître une fine ligne d'anxiété sur son front. Déjà, une nouvelle année commencerait, avec ses hauts et ses bas, ses soirées à corriger les travaux des élèves, ses longues et exténuantes journées à jouer au chat et à la souris avec les petits turbulents... On aurait pu croire que c'était la perspective d'affronter une nouvelle année haute en rebondissement qui le tracassait ainsi, mais c'était un peu plus que ça; il adorait travailler avec les adolescents, qu'ils aiment faire les petits malins ou soient qu'ils muets comme des tombes. Les ennuis et les retenues, ça le connaissait. Ce qui le préoccupait, c'était la mort de celui qui avait fait office de meilleur ami pour lui, Kurogané; Certes, l'annonce avait été un choc, mais le fait de savoir qu'il avait laisser derrière lui tant de gens qui tennait à lui faisait encore plus pitié à voir; son fils, ses filles, celle qu'il aimait, ses proches... La liste pouvait être longue. Le jeune directeur avait reçu peu de temps après l'annonce une lettre de la part du Roi lui-même, lui faisant part de ses condoléances, et bla bla bla... Sa majesté lui enverrait en début d'année scolaire ses meilleurs chasseurs de créatures du mal pour débusquer le meurtrier du professeur de combat. Cette nouvelle avait ajouter un poids en plus sur ses épaules; il était le seul à savoir parfaitement que beaucoup de ses élèves - et lui-même, se surcroît - faisaient partit de ce que les hommes appelaient "créatures de la nuit". Si le gouvenement venait à apprendre tout ce qui se tramait au sein du Pensionnat de Magie, une des plus grandes écoles de magie de la région, ç'en était fini de lui et des pauvres innocents qui allaient devoir payés pour des crimes qu'ils n'avaient pas commis. Fye soupira en se redressant, effort qui lui arracha une grimace de douleur. Il se rendit clopin-clopant vers l'extrémité de sa chambre pour se jeter dans un des trois sofa qui meublait le coin de sa bibliothèque, attrapant un grimoire au passage. Alors, comme il le faisait à chaque fois qu'il se sentait préoccuper, il s'absorba dans la lecture d'une de ces grosses brique de livre...

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Fleur cogna doucement a la porte du nouveau directeur du Pensionnat. N'attendant pas la réponse de Fye, elle pénétra dans la pièce sans faire de bruit pour le trouver affaler dans un sofa, une pile de livres devant lui et un grimoire épais comme une bible sur les genou. Elle sourit; il était tellement beau lorsqu'il semblait concentré ainsi...! La jeune femme s'approcha par derrière pour passer ses bras autour de ses épaules en ronronnant:

-Alors comment se porte aujourd'hui mon directeur préféré?

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Fye sursauta en tournant la tête; il ne l'avait pas sentie venir, contraîrement a d'habitude. Reconnaissant la jeune femme qui était appuyée contre son épaule, le jeune homme lui sourit avant de refermer ses livres et de lever la tête vers elle:

-Comme un charme! Est-ce que tout est près pour la nouvelle année ou il reste des choses a faire? s'enquit-il avec un sourire a faire fondre un glaçon.

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-Non, tout va bien, répliqua-t-elle avec un joli sourire. La jeune femme rougit un brin alors qu'ils se dévisageaient sans rien dire. Elle cru bon de relancer la conversation; ce n'était pas qu'elle n'aimait pas le contempler ainsi, mais..., J'ai terminer de préparer l'infirmerie pour une autre année d'ecchymoses et de petites coupures! Mais j'espère que les élèves seront plus prudents que l'année passée...

Fleur se mit à songer à tous les accidents qui étaient arrivés durant l’année précédente. Elle se rappela qu’à un moment dans l’histoire de l’infirmerie, Fye D. Flowright, le professeur de magie (Il était seulement professeur dans ce temps là) est venu ici pour faire penser ses nombreuses blessures au ventre. Mais se fut pour une noble cause (Qu’il eut ses blessures, j’veux dire). M. Fye sauva une jeune femme du nom de Brooke des mains (Et je dis bien mains) du fou furieux feu Gontrac. Ce dernier lui ayant asséné un coup d’épée dans le ventre (hj : d’la manière que je l’ai écrit, on dirait que c’est un rapport de police!). Il (Fye) y resta (à l’infirmerie) deux (2) semaines. La jeune femme se demande encore comme il a fait pour s’en sortir…

Et puis, pendant une certaine période de temps, une dénommé Kamui fut accueillit (Désolée si on ne vous a pas invité, mais c’est pas notre genre de faire une petite fiesta avec des ballons énormes, des confettis arc-en-ciel et une banderole écrit BIENVENUE en lettres capitales quand « l’invité » en question est à moitié mort! On est pas si cruel, quand même! Quel culot!) à l’infirmerie. Pour cause, il était à moitié mort et resta dans le coma durant un peu plus de quatre mois. Son frère, Subaru, et Sarah, sa petite amie, vinrent souvent à son chevet. Lorsqu’il eut quelques instants de lucidités, Fleur lui fit boire une infâme mixture à base de no-name (C’est parce qu’on a pas trouver de nom XD) (Eh non, les ailes de chauve-souris et les toiles d’araignées sont des trucs bidons qu’on met dans les histoires pour faire peur aux mioches!)

Peu de temps après arriva une jeune fille nommée Pixie. Elle avait une plaie béante qui couvrait son dos en diagonale, partant de son épaule jusqu’à sa taille. Fleur se rappela avec amertume que la jeune fille s’était sauvée par la fenêtre lorsqu’elle avait eut le dos tourner…

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-Oui, moi aussi... soupira-t-il en baissant les yeux vers le sol; effectivement, ses élèves étaient plutôt des casse-cou. Peut-être était-ce le fait de leur apprendre a se servir de leur pouvoirs et a se battre, qui les rendait si incouciant et imprudent. Ses pensées se mirent a vagabonder comme celles de Fleur. Il se rappela la ribambelle de conneries que les pensionnaires avaient fait l'année dernière; ce n'était pas rare qu'un professeur revenait le voir en lui disant qu'un élève avait introduit la section interdite de la bibliothèque pour aller consulter des livres dangereux de magie noire (Hj: je ne vise PERSONNE XD) ou une autre bagarre sanglante et stupide qui avait éclater en pleine cafétéria. Mais le jeune homme sourit; c'est, entre-autres, ce qui agrémentait le métier d'un peu de piquant. Il ne se cacherait pas que c'était quand même distrayant...

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Fleur le regarda un instant. *Il est mignon quand il sourit* pensa-t-elle. Ses propres pensées la firent rougir; il était son supérieur, tout de même... Mais n'a-t-on pas le droit de rêver? Bien entendu, elle barricada ses pensées pour que son beau professeur n'y ait pas accès; déjà qu'elle devait avoir l'air idiote à le regarder comme ça sans parler...! Pas vraiment besoin d'en rajouter... Voyant que ce ne serait pas le bel homme qui relancerait la conversation, elle s'enquit:

-Est-ce que vous avez trouver assez de professeurs pour cette année? En fait, ça la préoccupait un peu... S'il n'y avait pas des professeurs pour tous les cours, ils allaient devoir tous enseigner deux ou trois matières à la fois et ça risquait d'être assez compliquer...

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Fye pinça des lèvres, amer; évidemment, elle avait mis le doigt sur ce qui le tracassait, entre-autre, depuis quelques mois - la fin de l'année scolaire précédente, en fait -. Il soupira et ses épaules s'affaissèrent; comme de fait, il n'avait encore trouver personne. Qui d'autre que lui voudrait s'occuper de cette bande de gamins surexcités à part lui et deux ou trois personnes. Il laissa tomber, un goût acide dans la bouche:

-Non...

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Fleur se força à esquisser un sourire; il avait l'air si préoccupé par cet école et son avenir assez incertain, son beau professeur... Elle se redressa, s'assoya à côté de lui et passa ses mains autour de ses épaules en l'attirant contre elle pour le réconforter; la jeune femme aurait aimer qu'il y ait un peu d'amour dans cet étreinte, mais le directeur ne la traitait qu'en ami et, franchement, c'était peut-être aussi bien comme ça... Il n'avait pas vraiment besoin d'un autre problème sur ses épaules... Cette pensée lui ficha un pieu au coeur. Elle l'aimait, pourtant... Mettant de côté ses problèmes personnels, Fleur dessera son étreinte et répondit d'une voix qu'elle se voulait maternelle et réconfortante:

-Ça va aller...! Tu as l'air de beaucoup t'inquiéter à ce sujet et, comme tu as d'autres préoccupations, je pourrais chercher à ta place! Laisse-moi t'aider...! insista-t-elle en voyant qu'il était assez réticent à la laisser aller...

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Fye pinça des lèvres une nouvelle fois; bien que ça pouvait paraître assez inoffensif, comme travail, il n'aimait pas vraiment lui confier des tâches comme ça. Non, il avait confiance en elle, mais... Il finit par se résigner et lui répondre avec un beau sourire:

-Merci, Fleur. Il la regarda se lever et, alors qu'elle s'apprêtait à quitter la pièce, une soudaine impulsion lui tordit les entrailles. Alors, il se leva inexplicablement et lui attrapa le poignet alors qu'elle allait passer le seuil de la porte. Le jeune homme la fit se retourner pour lui faire face et, comme dans un des plus beaux rêves de l'infirmière aux cheveux de blé, il l'embrassa sur le front à la manière d'un grand frère. En la prenant contre lui, il murmura, Fait attention, surtout...

Bien sur, il remarqua le rouge qui était monter aux joues de Fleur alors qu'elle quitta la pièce quelques secondes plus tard, presque en courant. Le directeur baissa les yeux vers ses pieds avant de refermer la porte et de se laisser glisser jusque sur le plancher; c'était quoi, cette envie soudaine de l'étreindre comme ça...? Il aurait aimé pouvoir se convaincre que ce n'était que de l'instinct un peu "parternel", mais c'était comme affirmer que le soleil se levait la nuit; C'était absurde... Fye resta un long moment sur le plancher à regarder les nuages blanc onduler dans ce frais ciel azur d'été par les portes de son balcon qui étaient grandes ouvertes. Une sensation comme il l'avait déjà ressentit pour une certaine jeune fille se mit à lui remuer le ventre. Il secoua la tête; non, il n'était pas amoureux d'elle... Ele était un simple professeur et lui, le directeur... Ils ne faisaient que travailler ensemble, c'est tout... Le vampire se releva et retourna s'étendre dans le sofa de cuir ou il avait laissé sa lecture mais, bizarrement, il ne put recommencer... Il resta donc là, étendu, à fixer le ciel sans vraiment le voir; ses pensées étaient ailleurs...

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Fleur arriva en courant dans la chambre de Fye. Elle cogna à la porte, elle faillit la détruire tellement elle avait frapper fort. La jeune femme au cheveux d'or tourna la poigner, tomba et échapa la fiole de potion magique du même coup... Mais juste avant de toucher le sol, Fye les rattrapa, la bouteille de verre et elle-même. Ses yeux d'un vert limpide comme un petit étang brillaient pour montrer sa joie. Il y avait aussi un magnifique sourire sur ses lèvres couleur d'une rose, qui s'effaça immédiatement quand elle se rendit compte qu'elle était dans les bras de Fye. Le beau jeune homme lui tendit la potion, elle la prit.

-Merci, murmura celle-ci, euh... désolé pour... Elle ne finit pas sa phrase. Tiens, c'est ce que tu m'avait demander pour ton ventre, dit la jeune femme qui lui rendit la bouteille de verre transluside rempli d'un liquide rouge sang, un sourire en coin sur son jolie visage pâle, comme celui d'un vampire...

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Fye la dévisagea d'un drôle d'air puis, il sourit tendrement. Elle était bien étrange, cette jolie petite infirmière... Il l'aida à se relever avec une grimace de douleur. Il s'en venait vieux croûlant...; Mal de tête lacinants, mal atroce à la jambe qui l'obligeait à marcher avec une canne, mal au ventre, mal au reins... Mais tout ces problèmes n'avaient rien à voir avec son âge; pour cause, il était quand même jeune, avec presque 28 ans cette année. Tous ces maux n'étaient que le résultat peu enviable d'une bataille sanglante qu'il avait été obliger de mener pour sauver deux de ses élèves des griffes d'un fou furieux qui s'était mis en tête d'éradiquer ces derniers de la surface de la terre. Ah la la, être directeur et les sacrifices qui s'imposent... Le vampire baissa la tête vers Fleur qui rougissait comme une pivoine, mal à l'aise. Il lui sourit pour essayer de lui faire enlever son malaise mais ce ne fit que l'amplifier démesurément. Le directeur murmura simplement en portant le goulot de la bouteille à ses lèvres:

-Merci, Fleur...! Il grimaça après avoir bu quelques gorgée du liquide rouge rubis qui s'était avérer plus chaud et acide qu'il ne l'aurait cru; Cet étrange goût ferreux... Ça lui rappelait quelque chose... Le goût du sang... Il pinça des lèvres pour se retenir de ne pas jeter la bouteille au bout de ses bras. Il commençait à paniquer; Sa gorge était maintenant sèche comme le désert du Sahara et son corps lui en demandait encore plus... Cette envie de sang qu'il avait enfouis au fond de son esprit durant toute l'année scolaire commençait à surgir comme un démon... Fleur dû apercevoir son malaise sur son visage car elle lui prit les mains et le força à le regarder dans les yeux. Le "sa va?" anxieux s'éteignit en écho dans sa tête qu'on semblait marteler à coup de masse. L'odeur subtile et soudainement très attirante de la chair de l'humaine lui monta aux narines... Il fit violement volte-face, s'arrachant à la douce étreinte de la jeune femme qui recula de quelques pas. Le vampire s'appuya sur le dossier d'un fauteuil, comme pour se retenir de ne pas perdre pied. Il haletait. Cette pulsion sanglante lui emplissait la tête comme une innondation... Il ne tienderait pas longtemps. Il souffla entre deux gémissements, Va.... Va-t-en, s'il te plait... Il sentait qu'elle hésitait. Il haussa le ton, cria presque, un peu plus violemment qu'il ne l'aurait souhaiter, J'ai dit: va-t-en!!

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Fleur se rendit vers la porte, mais juste avant de franchir cette dernière, elle jeta un dernier regard sur le magnifique homme blond qui se trouvait devant elle. *Pauvre Fye*, songea-t-elle. Elle chemina alors vers l’infirmerie, avec une impression de déjà vu. Pendant que la jeune femme marchait dans le couloir, elle décida de changer de trajectoire. Finalement, elle partit pour sa chambre. Tout le reste du trajet, elle réfléchissait. Elle réfléchissait au bel homme svelte, *Mais ou diable est-ce que j’ai vu ça*, fulmina-t-elle en elle-même. La jeune femme raisonna sur ce sujet jusqu’à sa chambre. Soudain, une idée lui traversa l’esprit. *Mes livres ! J’y ai noté toutes mes observations sur mes expériences ! Peut-être est-ce lors d’une de celle-ci que j’y ai vu le cas de Fye ?* médita-telle.

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Fye resta ainsi prostré pendant un long moment qui lui sembla interminable. Haletant, il se laissa glisser au sol sans un bruit. Ces combats contre sa soif de sang le rongeaient depuis des mois et des mois et, coup de chance, ils n'étaient pas revenus le tourmenter pour quelques semaines, mais ce n'était que partie remise et il se savait; généralement, la crise qui suivait lui ferait s'arracher les cheveux de sur la tête. Couché sur le plancher de bois, il respirait avec difficulté, l'air lui emplissait les poumons mais les laissait tout aussi brûlant qu'avant son passage, sa vue était trouble, tous ses sens ne focussaient que sur sa soif de sang meurtrière qui montait et montait.... Inarrêtable et assassine. Il sentait ses ongles et ses canines s'allonger, lui déchirer les gencives avec un horrible râle de douleur qui n'avait plus rien d'humain. Ses griffes se plantèrent comme dans du beurre dans le bois du plancher qui encaissa le tout sans même un craquement. Sa vision se brouilla davantage pendant quelques secondes puis tout devint plus net. Le vampire tourna lentement la tête vers les portes doubles du balcon comme un automate. Avec une lenteur dangereuse, animale. Ses yeux jaunes à pupilles verticales lorgnèrent le soleil de fin d'après-midi qui se couchait à travers les portes de vitraux grandes ouvertes, nimbant la chambre d'orangé comme si les rayons eux-même du soleil venaient s'infiltrer à travers ses rideaux de voile blanc. Le vampire ferma les yeux, tremblant, pour laisser ses sens en feu s'apaiser, mais les effluves de la chair humaine venant du village non loin l'empêchait de se calmer et aiguisaient davantage son appétit. Fye passa sa langue sur ses lèvres pâles puis s'exhorta au calme mais toujours ce goût de sang, cette sensation de ses crocs plantés dans la chair humaine lui revenait toujours en tête, encore plus alléchante à chaque fois. Il craquerait..... un jour, mais pas maintenant... Il devait tenir bon; c'était sa vie qui en dépendait... Il ne savait pas comment Fleur réagirait si elle savait tout, si elle savait que son directeur, son beau directeur, était en fait un monstre. Elle avait un peu de bon sens, elle le livrerait aux haunters, c'était certain. Fleur n'était pas idiote... Pas sa Fleur. Fleur... Fleur... Il avait tant de fois été injuste avec elle, en lui refusant ses sentiments derrière ce masque de simple ami. Mais, d'un autre côté, il avait tant été blessé par sa précédente relation amoureuse qu'il s'était renfermé sur lui-même, ne laissant plus rien paraître de ce qu'il ressentait à quiconque. Il croyait que le jeu n'en valait plus la chandelle, mais l'innocente Fleur avait réussit bien malgré elle à lui faire remettre en question ses principes nouvellement acquis. "Innocente" était peut-être mal choisit, remarque, comme qualificatif. Il sentait que quelque chose de sale était enfoui sous ce masque de perfection... Quelque chose d'enfoui là pour éviter que personne ne tombe dessus, quelque chose de... crasseux... Qui traînait là et qui devait y rester. Peut-être que la petite Fleur douce et charmante qu'il avait apprit à côtoyé n'était pas vraiment ce qu'elle semblait être... Fye rouvrit les yeux. La nuit était tombée et enveloppait le pensionnat de son manteau sombre. Il porta sa main à ses yeux rougis par l'inaction et constata avec soulagement que les griffes de démon étaient disparu. De même que les canines tranchantes. Puis, il se leva lentement et se dirigea en titubant vers la porte. Il devait aller s'excuser auprès de Fleur; peut-être jouait-elle un double-jeu conformément à ses pensées un peu paranoïaques, mais il avait paniquer et réagit un peu excessivement mais c'était aussi bien comme ça; Si jamais il lui avait sauter dessus, il ne se le serait jamais pardonner... Il sortit de sa chambre et alla cogner à celle de Fleur...

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